Spotlight on Implementing Agencies: Cameroon
In October 2019, The DHS Program welcomed visitors from Cameroon who came to the office to finalize the report for the 2018 Cameroon DHS. This post is one in a series of interviews with visitors to DHS headquarters.
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Nom, titre et organisation : Anaclet Désiré DZOSSA, Chef de Division des Statistiques Démographiques à l’Institut National de la Statistique (INS) ; Paul Roger LIBITE, Chef de Département des Statistiques Démographiques et Sociales, INS
Racontez un peu de la première fois que vous avez travaillé sur des données du « The DHS Program » :
DZOSSA : C’était en 2004 lorsque j’ai participé pour la première fois à l’analyse des données de l’Enquête Démographique et de Santé du Cameroun (l’EDSC-III). J’ai été émerveillé, par curiosité lors de ces travaux en 2004, de voir les données et rapports des autres pays aussi.
LIBITE : Il y a presque 27 ans en 1992, j’avais eu la charge d’analyser les résultats de l’Enquête Démographique et de Santé du Cameroun de 1991. J’avais reçu les tableaux de 7 chapitres et c’est moi qui étais chargé de préparer les drafts qui devraient être par la suite enrichis par mes supérieurs hiérarchiques. Moi je n’étais que jeune cadre.
Quel est votre chapitre ou indicateur préféré, et pourquoi ?
DZOSSA : L’indicateur de niveau de bien-être économique parce qu’il résume plusieurs aspects des caractéristiques sociodémographiques et des conditions de vie des populations.
Quel est le problème de population ou de santé qui vous intéresse le plus, et pourquoi ?
LIBITE : De ma part, ma formation et mes fonctions, c’est difficile de faire un choix. Tous les problèmes sont politiquement préoccupants et comportent chacun un intérêt scientifique pertinent. Je suis prêt à travailler sur n’importe quelle thématique.
Comment espérez-vous que les données de l’EDS sur votre pays soient utilisées ?
DZOSSA : J’espère que cela sera effectivement utilisé pour évaluer les politiques et stratégies mises en œuvre, et réorienter au besoin celles qui devraient l’être pour le bien-être des populations.
Qu’avez-vous appris en travaillant avec « The DHS Program » ?
LIBITE : Au-delà de la formation universitaire, c’est en travaillant avec le programme DHS que j’ai compris comment mettre en pratique les connaissances académiques. C’est une valeur ajoutée très importante. Dans les universités et les écoles de formation, les cours sont généralement très théoriques, et après la fin des études supérieures, il peut arriver que l’on soit affecté à des tâches purement administratives qui ne donnent pas l’opportunité de mettre en pratique les connaissances accumulées. De plus, avec le programme DHS, il faut rester éveillé sur les évolutions méthodologiques et scientifiques.
L’Enquête Démographique et de Santé 2018 de la République du Cameroun a été publiée le 10 juin 2020. Téléchargez le rapport final, la base de données et autres documents ici.
Featured image: © 2019 Chrystelle Jean, ICF